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Philippe Roch

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Nobel

Pour la deuxième fois le prix Nobel de la paix récompense une action en faveur de l’environnement : Wangari Maathaï en 2004 pour la défense des arbres au Kenya, et le Groupe d’Experts sur le Climat (GIEC) et Al Gore cette année pour leur engagement en faveur du climat. Magnifique intelligence du comité Nobel qui a compris que la dégradation de l’environnement sera à l’avenir un des facteurs majeurs de la pauvreté, des migrations, de l’instabilité et donc des conflits.

 

Déjà aujourd’hui le manque d’eau est générateur de tensions aux frontières du Moyen-Orient et en Asie centrale. Dans d’autres régions ce sont les inondations ou la sécheresse qui provoquent des migrations, donc des conflits puisqu’il n’y a pas d’espace libre. La surpopulation, la pauvreté et les changements climatiques sont en train de désertifier d’immenses surfaces dont dépendent des centaines de millions de personnes. Les écosystèmes naturels, de la mer aux forêts, en passant par les cours d’eau, les zones humides et les savanes sont surexploités pour 60% d’entre eux. Ou bien les plus pauvres crèveront en silence, ou bien ils finiront par se révolter, se déplacer et demander leur part d’un gâteau devenu trop petit.

 

Celles et ceux qui luttent pour la sauvegarde de la nature et de l’environnement conduisent donc une action de paix durable. Il était légitime qu’ils soient ainsi reconnus et récompensés.

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