Le réformateur Jean Calvin (1509 ? 1564) expose dans « L'institution de la religion chrétienne » combien la diversité et la beauté de la nature sont l'expression de la générosité et de la bonté du Créateur. Il écrit également que l'homme a la responsabilité de veiller au bien-être de toute la création. Heureusement , ajoute-t-il avec un certain humour, Dieu a pourvu les animaux sauvages d'une capacité de se débrouiller par eux-mêmes, et donc l'homme est dispensé de la lourde tâche de les nourrir.
Et bien la situation a changé. Nous avons tant envahi et détruit la nature, que la survie de nombreuses espèces dépend aujourd'hui de notre bon vouloir. Il ne reste que quelques ilots de vraie nature sauvage, comme dans le bassin du Congo où vit la dernière grande population de gorilles de plaine, menacée par l'avance de l'exploitation forestière, le braconnage et l'agriculture. Sans intervention humaine pour les protéger en créant des parcs nationaux et en aidant les populations autochtones qui vivent en harmonie avec ces espaces naturels depuis des millénaires ils disparaîtront. Si nous continuons à saccager la nature, nous disparaîtrons aussi, laissant la terre aux insectes, aux vers et aux microorganismes. Quel gâchis !
Des organisations d'intérêt public, comme l'UICN et le WWF sur le plan international et Pro Natura sur le plan suisse agissent inlassablement pour que nous puissions assumer notre nouvelle responsabilité de gardiens de la nature. Participez à leurs efforts.
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